S'il n'existe pas de définition officielle de la fraude, elle pourrait être définie par "un acte intentionnel réalisé par un salarié (fraude interne) ou un tiers (fraude externe) de manière à retirer un avantage généralement financier selon un procédé illicite".
Rentrent donc notamment dans cette catégorie : le détournement d'actifs (transfert illégal d’un bien du patrimoine de l’entreprise à celui d’un salarié, d’un tiers ou d’une autre entreprise), la fraude comptable (manipulation intentionnelle des comptes de l’entreprise dans le but d’en donner une image plus flatteuse), la fraude clients (fraude dont les clients de l’entreprise sont à l’origine).
Il s’agit d’une typologie de fraude externe telle que la fraude à la carte bancaire, la fraude aux assurances ou la production de faux documents en vue d’obtenir un prêt ou un abonnement téléphonique par exemple), la corruption (acte d’offrir, donner, recevoir ou solliciter quelque chose de valeur pour influencer une décision ou obtenir un avantage généralement financier), la fraude aux achats (fraude consistant à biaiser le choix d’un fournisseur dans le cadre, entre autres, d’une procédure d’appel d’offres, ce qui, in fine, conduit généralement à une surfacturation des prestations rendues), le vol de propriété intellectuelle (fraude qui consiste à dérober le fruit d’une œuvre de l’esprit ou la jouissance d’une propriété opposable à tous, sans autorisation préalable de l’auteur ou de ses ayants droit) mais aussi le détournement de clientèle, le détournement de personnel, la fraude fiscale et plus globalement l'ensemble des alertes éthiques.